Le bookcrossing fait voyager des livres.

Je me rappelle Le théâtre de Bouvard à la télé. Les débuts des futurs Inconnus. J'aimais bien cette émission. Dixit l'Helvète qui a regardé diable sait combien d'émissions françaises. Sans que cela ait hypothéqué ma découverte de Blanche et Gaspard pour autant.
Le Théâtre de Bouvard de 1982 à 1985.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Soixante ans de journalisme. Cela peut donner le vertige, mais pas forcément comme on le croit. C'est la presse papier qui est de nos jours au bord du gouffre, en revanche. Donc en six décennies quelles évolutions ! En 1964, les journaux paraissaient seulement sous la forme papier. Dans quelques années on entendra demander c'est c'était quoi un journal papier ? (A vérifier. Les prédictions sont toujours hasardeuses.)
Jacques Alba à la radio annonça le décès du pape Jean XXIII (23): - Le pope est mart. Oups. Pour se rattraper il tenta le saint Mère est port, deuxième lapsus. La radio après une nuit trop courte, c'est risqué. Moi vers 1998 j'en ai écrit une belle: contactée hier soir la police n'a pu être jointe. A propos d'une mini-manif d'une quinzaine de squatters rue de Coutance à Genève. Ionesco. Contacter n'est pas joindre, je suis sûr qu'on peut louer un philosophe pour défendre ça aujourd'hui sur les ondes. Une autre: j'ai prénommé Ilya un prof appelé William parce que son nom avait une consonance russe, en 1998. Et confondu les prénoms de deux personnalités politiques, A. et P. R. Personne lors de relectures n'a réagi avant publication. Dans le cas des squatters il se faisait tard, la rédaction était réduite à une ou deux collègues exténuées. J'ai annoncé qu'un livre incluait une interview de Pier Paolo Pasolini réalisée peu après la mort de ce dernier. Un journal satirique m'a attribué la qualité de médium. (Il y a toujours des qualités insoupçonnées chez les autres et chez nous-mêmes.)
Je suis passé à la télé. A 32 ans. Plateau télé en live de la tour de télé genevoise alias la Tour Infernale: Zig Zag Café et son invité de la semaine mon sup direct, j'ai même prononcé quelques mots à l'antenne, je n'étais donc pas juste décoratif. Une collègue (que j'ai perdue de vue depuis) m'avait dit que je m'exprimais très bien. Ardu à croire mais ce plateau télé a bel et bien eu lieu. Je n'ai plus reparu sur le petit écran depuis donc 26 ans hormis en images muettes de temps en temps, filmé une fois de dos, ou filmé dans un couloir alors que je triais des papiers pendant qu'on interviewait un successeur de l'invité de Zig Zag Café, personne ne m'a dit de m'éloigner du champ, apparemment on s'en fichait pas mal de ma présence à l'image.
Je me rappelle Blanche et Gaspard (années 70) à la télé suisse romande, l'oie Blanche (la voix de Lise Lachenal) et le renard Gaspard (la voix de Bernard Pichon). A la télé française à peu près à l'âge de Blanche et Gaspard j'avais aimé le feuilleton TV européen Arpad le tzigane avec Robert Etcheverry. J'ignore comment j'ai pu aimer ça. Mystère. Pareil pour Gaston Phébus comte de Foix. Je me souviens des émissions animalières suisses présentées par Pierre Lang, par ailleurs.