Il est amusant de voir un tableau, un lieu ou un événement célèbre sous un angle nouveau et il est sympa de voir qu'un auteur japonais s'intéresse d'aussi près à un peintre français. La question est de voir jusqu'où on peut tordre la réalité historique. Cela donne un petit suspense supplémentaire : comment l'auteur va-t-il se sortir de la fiction qu'il a mise en oeuvre. Eh bien, on reste dans l'incertitude avec une fin ouverte ce qui est un peu décevant. Autre motif de déception : le dénouement, artificiel et théâtral, enlève de ce fait de la crédibilité au montage.

Pour les peintres du dimanche, les non peintres, les frustrés de musée, ce livre nous entraîne dans les pas de Tim, assistant à prendre l’indentite de son patron conservateur général du MoMa, par passion pour le peintre du douanier Rousseau ou, plutôt Henris Rousseau. Dans le monde des collectionneurs, de Christie, des musees, on voit le travail important du conservateur. Montrer aux yeux de tous, des œuvres éternelles, parsemé d’embûches et de rebondissements.
Aussi à la prochaine expo d’Henris Rousseau, j’aurai un autre regard, car ce livre nous fait réviser et en apprendre sur l’artiste.
En ces moments de pandémie, on va au musée et plus encore dans le monde de l’art et ça fait du bien.