La femme en couverture est sa maman, Lucile.
Son destin ne sera pas en phase avec sa beauté.
Sa fille nous relate son existence, à partir d'interviews de ceux qui l'ont connue.

C'est magnifique. Fin, pudique mais direct, inquisiteur sans outrance, implacable avec tact, souvent déchirant.
La première partie dépeint une famille parfaite mais s'achève sur les mots gâchis et désastre. La deuxième partie montre l'envers de la photo. La troisième, la façon de s'en remettre -ou non.
Au final, le parcours d'une fille qui tente de comprendre, lentement, posément, qui était sa mère, ce qu'elle a vu ou non, compris ou pas, qui nous dit "voilà sa vie" en suggérant "et donc la mienne", avec une délicatesse et un art de cerner les choses les plus dures qui, si elle n'était pas chez Lattès, augurerait largement d'un Goncourt.

Prix Fnac et France Télévisions 2011.

JC Lattès 2011, 437 p.

Dans le cadre d'un programme rééducatif d'optimisation du discernement et de retour à la raison.
Session 1 : Duroy : c'est froid, Vigan : c'est grand.