Trois essais issus des "Discussions critiques (Lunheng)" de l'auteur, penseur chinois ayant vécu vers 50 apr. J.-C.

Les trois essais parlent de la mort, des inventions à propos de la mort, et prône des funérailles simples.

L'auteur s'évertue en effet à démontrer que les morts ne peuvent se transformer en fantôme, n'ont plus de conscience, et ne peuvent agir.

Le troisième essai est sans doute, comme les annotations le prétendent, le plus aboutit.

Dans le premier on peut trouver quelques phrases amusantes pour notre époque.

Petit livre intriguant où la mort est présentée comme un lent épuisement du fluide de la vie. Je vais le regarder de plus près.

Etonnant. Une expérience unique, du jamais lu. Un style vaporeux, d'une sérénité à toute épreuve, un sujet vaporeux, d'une sérénité à toute épreuve : les fantômes et l'impossibilité qu'ils ont d'influencer et de faire du mal aux vivants. De l'oeuvre de Wang Chong, qui couvrait toute la sagesse de son époque, nous avons un singulier aperçu, tellement loin de nos préoccupations ! Dépaysant par le sujet, attrayant par son côté rare, effrayant aussi, parfois, tant la cour des empereurs Han pouvait être cruelle. Une lecture non linéaire s'impose ici, se laisser guider par l'air du soir.

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