L'enfance de Jules Vallès, fils d'un petit professeur de collège et d'une mère d'origine paysanne bornée.

Ca me fait penser un peu à du Pagnol, mais dans un registre beaucoup moins heureux, ou à du Bazin.

J'ai mis un peu de temps avant de rentrer dans le livre, mais finalement il se lit bien, même si les livres biographiques ne m'intéressent pas beaucoup.

Ce livre est le début d'une trilogie qui continue avec "Le Bachelier" et "L'insurgé".

J'ignore cependant si j'ai envie de lire la suite.

J'ai trouvé le livre sur une table bien encombrée d'un café de Nice.

Du plaisir à la lecture, car le texte est bien écrit, les phrases s'enchainent sans problème, tout cela coule comme une calme rivière sous le soleil d'été. Sans accroc majeur - quelques expressions, tout de même . Mais sans ambition démesurée non plus. C'est ce que j'ai trouvé dommage, que l'ambition de l'auteur ne soit pas démesurée. C'est peut-être insensé, ou du moins peu raisonnable, mais lorsqu'on a lu "Mort à crédit", on devient difficile sur les histoires de jeunesse difficile. Sur toutes les histoires, d'ailleurs.

Ce roman d'une société disparue la fait néanmoins revivre dans nos pensées, les personnages ont de l'épaisseur, on y sent de la vie et c'est l'essentiel.

Il me reste à le placer bien en vue, sur un banc. Je vais réfléchir où...

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