Annie Ernaux décrit la vie de son père, et nous montre son éloignement de ses parents du fait qu'elle soit entrée sans un milieu "bourgeois" grâce à ses études littéraires, quand son père était d'origine paysanne normande.

Tout est décrit de manière plutôt factuelle, sans sentimentalisme.

Petit livre assez vite lu.

RELEASE NOTES:

A l'intérieur de l'arène, là où il y a le plus de lierre. Retirer une pierre.

Je suis passée récupérer ce livre caché aux arènes de Cimiez depuis une semaine (et j'en ai laissé un autre à la place ...)

J'ai déjà dans ma pile de livres en attente de lecture, deux livres du même auteur : "l'évènement" et "une femme", ils sont petits et donc je pense lire les 3 dans la foulée :))

RELEASE NOTES:

Voilà un livre que je n'aurai jamais lu en d'autres circonstances et c'est ce qui donne tout son sens au bookcrossing.

Je n'aime pas du tout Annie Ernaux. Je n'aime pas son style monotone et triste, ni ses souvenirs.

J'ai, malgré tout, trouvé dans ce livre un petit passage qui m'a fait sourire :

- Anecdote :
Un paysan en visite chez son fils à la ville, s'assoit devant la machine à laver qui tourne, et reste là, pensif, à fixer le linge brassé derrière le hublot.
A la fin, il hoche la tête, se lève et dit à sa belle-fille : "On dira ce qu'on voudra, la télévision c'est pas au point".


Après avoir lu "la place", j'ai enchainé avec "une femme" (que j'avais sur mes étagères).

Dans "la place" Annie Ernaux nous parle de son père, dans "une femme" c'est de sa mère dont elle se souvient.
Le style est à l'identique et ces deux livres se complètent naturellement.