La peau froide
Registered by THEMIRAMIS on 1/6/2005
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Présentation de l'éditeur
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri - Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c'est l'étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques. Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c'est, à la vérité, la peur de l'autre - plutôt que l'autre - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
Biographie de l'auteur
Né à Barcelone en 1965, Albert Sanchez Pinol est anthropologue. Il est l'auteur d'un essai et d'un recueil de nouvelles. La Peau froide, qui a reçu le prix Ojo Critico de Narrativa 2003, est en cours de traduction dans une quinzaine de langues.
ring
mosava
manonf
bilken
kabuto
EmilieJolie
Kundri
bilbi (en dernier)
Sur un îlot perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Comme les grands romanciers du XIXe siècle dont il est nourri - Conrad, Lovecraft ou Stevenson -, l'auteur de La Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique. Et, dans la droite lignée de ses prédécesseurs, c'est l'étude des contradictions et des paradoxes du comportement humain qui fonde ce roman, véritable jeu de miroir aux espaces métaphoriques. Les protagonistes pensent être au " cœur des ténèbres " quand les ténèbres sont dans leur cœur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité : autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme toujours obéit aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps, c'est, à la vérité, la peur de l'autre - plutôt que l'autre - qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
Biographie de l'auteur
Né à Barcelone en 1965, Albert Sanchez Pinol est anthropologue. Il est l'auteur d'un essai et d'un recueil de nouvelles. La Peau froide, qui a reçu le prix Ojo Critico de Narrativa 2003, est en cours de traduction dans une quinzaine de langues.
ring
mosava
manonf
bilken
kabuto
EmilieJolie
Kundri
bilbi (en dernier)
Merci Themi
pour le livre et les bonbons.
J'ai le préssentiment que ce roman fera partie des "mes" livres 2005
pour le livre et les bonbons.
J'ai le préssentiment que ce roman fera partie des "mes" livres 2005
Bien écrit, beau style :
Ce très grand roman nous jette à la tête les (nos) contradictions, exaspérées (ou exacerbées, je crois qu’on peut dire les deux) par la peur et la solitude, de deux hommes confrontés à des conditions de vie extrêmes sur une île très singulière.
Confrontés à des êtres étranges, ils se retrouvent alors dans la frange étroite située entre humanité et bestialité.
On sent que cette plongée abyssale dans l’âme humaine est celle d’un anthropologue.
Anthropologue certe, mais aussi très grand écrivain.
Merci THEMIRAMIS, merci mille fois
J'envoie le livre à manonf
Ce très grand roman nous jette à la tête les (nos) contradictions, exaspérées (ou exacerbées, je crois qu’on peut dire les deux) par la peur et la solitude, de deux hommes confrontés à des conditions de vie extrêmes sur une île très singulière.
Confrontés à des êtres étranges, ils se retrouvent alors dans la frange étroite située entre humanité et bestialité.
On sent que cette plongée abyssale dans l’âme humaine est celle d’un anthropologue.
Anthropologue certe, mais aussi très grand écrivain.
Merci THEMIRAMIS, merci mille fois
J'envoie le livre à manonf
J'ai reçu ce livre il y a 3 jours et je l'ai dévoré. Après cette lecture, il faut que tout se décante dans ma tête avant de pouvoir me replonger dans un autre livre. Ce livre va me marquer, un peu comme "Sa majesté des mouches" auquel il me fait penser. Avant de l'envoyer à bilken, je l'ai déposé de l'autre côté du lit :) je pense qu'il sera lu avec le même plaisir.
Merci Thémiramis pour ce ring. Merci Mosava pour l'envoi et les bonbons.
Merci Thémiramis pour ce ring. Merci Mosava pour l'envoi et les bonbons.
Envoyé ce soir à Bilken. Bonne lecture
Bien arrivé...et déjà bien entamé: ça me plaît !
merci thémi ! et merci Manonf pour la belle carte...
merci thémi ! et merci Manonf pour la belle carte...
ah!!! un beau livre humaniste comme je les aime...
un de ceux qui nous poussent à garder les yeux ouverts, à réflechir sur ce qui nous sépare de l'animal (pas grand chose c'est sûr), à rester vigilants (faire taire la bête qui sommeille en nous)... oui, je suis dans un jour un peu noir, il en faut, même si dehors, qu'est-ce qu'il fait beau !
L'écriture est simple et poétique, sûrement pleine de symboles que mon petit esprit n'a pas su comprendre... je trouve que c'est le livre parfait pour de grandes discussions entre les lecteurs et l'écrivain ! Il donne envie d'en savoir plus, de comprendre...
Une phrase tirée du livre:
"Tous les yeux regardent, peu observent, très peu voient."
Je me dis qu'avec le bookcrossing, les jours où mes yeux regardent sont un tantinet moins nombreux, et j'ose croire que parfois, je vois...
merci thémi+++++
parti chez Kabuto le 17/03...
un de ceux qui nous poussent à garder les yeux ouverts, à réflechir sur ce qui nous sépare de l'animal (pas grand chose c'est sûr), à rester vigilants (faire taire la bête qui sommeille en nous)... oui, je suis dans un jour un peu noir, il en faut, même si dehors, qu'est-ce qu'il fait beau !
L'écriture est simple et poétique, sûrement pleine de symboles que mon petit esprit n'a pas su comprendre... je trouve que c'est le livre parfait pour de grandes discussions entre les lecteurs et l'écrivain ! Il donne envie d'en savoir plus, de comprendre...
Une phrase tirée du livre:
"Tous les yeux regardent, peu observent, très peu voient."
Je me dis qu'avec le bookcrossing, les jours où mes yeux regardent sont un tantinet moins nombreux, et j'ose croire que parfois, je vois...
merci thémi+++++
parti chez Kabuto le 17/03...
30.04.05
Reçu aujourd'hui même (avec quelques p'tites choses en plus ;-) et commencé aussitôt ! À voir les premières pages et à lire les commentaires des précédents participants à ce ring, ça donne envie... j'y retourne !
Merci THEMIRAMIS et kabuto.
Reçu aujourd'hui même (avec quelques p'tites choses en plus ;-) et commencé aussitôt ! À voir les premières pages et à lire les commentaires des précédents participants à ce ring, ça donne envie... j'y retourne !
Merci THEMIRAMIS et kabuto.
Waouh ! Quelle leçon d'humanité ! Ou d'inhumanité, puisque ce livre est un voyage au cœur des contradictions et des paradoxes de la nature humaine... Quand j'ai ouvert le livre, les premières pages m'ont glacée (en ce sens, l'ouvrage porte bien son nom !), j'ai ressenti une peur, une angoisse, une sensation de malaise comme rarement j'en ai ressenti au cours de mes lectures. Car l'auteur sait suggérer les choses sans les écrire noir sur blanc. Quand j'ai refermé le livre, je me suis dit : "La boucle est bouclée, c'est affreux..." Les mêmes comportements se reproduisent à l'infini... En définitive, l'ennemi, l'adversaire n'est pas à chercher dans l'autre ; il est en nous, et dans la peur irrationnelle que nous ressentons et exprimons à son égard.
Une lecture magistrale.
Merci THEMI pour ce roman et pour la découverte de cet auteur, que je n'exclus pas de lire un jour en catalan.
;-)
18.05.05
Posté ce soir à Kundri. Le livre est en route pour la Haute-Savoie !
Une lecture magistrale.
Merci THEMI pour ce roman et pour la découverte de cet auteur, que je n'exclus pas de lire un jour en catalan.
;-)
18.05.05
Posté ce soir à Kundri. Le livre est en route pour la Haute-Savoie !
Merci, ce livre est maintenant entre mes mains. En fait, il était déjà depuis 6 jours dans mon bureau de poste: comme ma boite aux lettres est cassée, je dois passer chercher tout mon courrier là-bas... Et j'ai la flemme de le faire plus d'une fois par semaine...
Vos JEs donnent vraiment, vraiment très envie de lire le livre. Pour ne rien gâcher, le livre est beau en lui même (Aaah, les livres brochés de chez Actes Sud...). L'image de la couverture est un peu angoissante, avec cette femme aux yeux verts inquiétants. J'ai ajouté une image du tableau entier (de Léonor Fini) ci-contre.
Vos JEs donnent vraiment, vraiment très envie de lire le livre. Pour ne rien gâcher, le livre est beau en lui même (Aaah, les livres brochés de chez Actes Sud...). L'image de la couverture est un peu angoissante, avec cette femme aux yeux verts inquiétants. J'ai ajouté une image du tableau entier (de Léonor Fini) ci-contre.
J'ai lu ce livre il y a trois jours maintenant (juste le temps d'un trajet Genève-Paris!), et depuis il ne cesse de me hanter. J'ai rarement lu un livre aussi foncièrement pessimiste.
J'en retiens que toute tentative de compréhension ou de communication avec un peuple d'une culture/religion/couleur différente est vouée à l'échec. Même si quelqu'un tente un rapprochement, il y en aura un autre pour se battre, réduisant ainsi à zéro les chances de réconciliation.
De toute manière cela n'a même pas d'importance, puisque la tentative de communication est veine en soi. On est obnubilé par ce que l'on souhaite voir en l'autre, mais on n'arrive jamais à appréhender la réalité. Ainsi Aneris reste t-elle opaque au narrateur. Puisque l'autre échappe à la compréhension, pourquoi même faire l'effort de le comprendre?
L'amour (aussi bien filial qu'entre deux adultes) que ne permet pas d'espèrer; Aneris n'est pas un lien mais une Hélène, ou en tout cas, le narrateur l'interprète ainsi, à tort ou à raison.
Au final, nous sommes dans une impasse dans laquelle quoi que l'on fasse, il n'y a pas d'échappatoire.
C'est un livre très fort au niveau visuel aussi: quand je repense au livre, c'est comme si j'avais vu un film. J'ai vraiment l'impression d'avoir vu cette île et ses habitants.
Merci beaucoup, beaucoup pour ce Ring, Thémi!
Pour finir, voici deux phrases tirées du livre:
"Mais le paysage qu'un homme voit, les yeux tournés vers l'extérieur, est généralement le reflet de ce qu'il cache, les yeux à l'intérieur."
"Je n'aurais jamais pensé que l'enfer puisse être une chose aussi simple qu'une horloge sans aiguilles."
Thursday, June 2, 2005: envoyé à Bilbi, avec dans le livre quelques surprises laissées par un précédent lecteur.
J'en retiens que toute tentative de compréhension ou de communication avec un peuple d'une culture/religion/couleur différente est vouée à l'échec. Même si quelqu'un tente un rapprochement, il y en aura un autre pour se battre, réduisant ainsi à zéro les chances de réconciliation.
De toute manière cela n'a même pas d'importance, puisque la tentative de communication est veine en soi. On est obnubilé par ce que l'on souhaite voir en l'autre, mais on n'arrive jamais à appréhender la réalité. Ainsi Aneris reste t-elle opaque au narrateur. Puisque l'autre échappe à la compréhension, pourquoi même faire l'effort de le comprendre?
L'amour (aussi bien filial qu'entre deux adultes) que ne permet pas d'espèrer; Aneris n'est pas un lien mais une Hélène, ou en tout cas, le narrateur l'interprète ainsi, à tort ou à raison.
Au final, nous sommes dans une impasse dans laquelle quoi que l'on fasse, il n'y a pas d'échappatoire.
C'est un livre très fort au niveau visuel aussi: quand je repense au livre, c'est comme si j'avais vu un film. J'ai vraiment l'impression d'avoir vu cette île et ses habitants.
Merci beaucoup, beaucoup pour ce Ring, Thémi!
Pour finir, voici deux phrases tirées du livre:
"Mais le paysage qu'un homme voit, les yeux tournés vers l'extérieur, est généralement le reflet de ce qu'il cache, les yeux à l'intérieur."
"Je n'aurais jamais pensé que l'enfer puisse être une chose aussi simple qu'une horloge sans aiguilles."
Thursday, June 2, 2005: envoyé à Bilbi, avec dans le livre quelques surprises laissées par un précédent lecteur.
Bon alors. Je vois ton enveloppe, Kundri et je me dis : "non mais la volà qui m'envoie encore un minette walters !!!" :D et bien non ! J'ouvre le livre et je m'aperçois que c'est un bookring de ma soeur.
Merci kundri :*
Merci kundri :*
Il y a quelques temps, je lisais White - qui se passait dans l'Artique, je regardais un reportage sur la famille Stevenson - où j'apprenais que les ancêtres de Robert Louis Stevenson avaient construit les premiers phares en Ecosse et achevais Les rats dans les murs. Et maintenant je reçois une histoire qui contient des ingrédients qui ne me faisaient pas douter de son intérêt ! Un huis-clos terrifiant, beaucoup de questions restent en suspens à la fin du livre : qui sont ces créatures ? Pourquoi commencer par une guerre avant d'essayer de comprendre l'autre ? Bref. Un livre qui vaut le détour. Je me demande comment le climatologue peut aimer la créature et en même temps la détester autant. Il avoue qu'il l'aime et pourtant la méprise. Pourquoi accepte-t-il les enfants mais pas les adultes ? Un très très bon livre.
Le livre repart :
2ème tour :
nadjalou
ginaluna
AMEL2
ashenkat (Angleterre)
andras
elisala
axxelle
2ème tour :
nadjalou
ginaluna
AMEL2
ashenkat (Angleterre)
andras
elisala
axxelle
Envoyé par la poste par Thémiramis. Je le mets en haut de ma PAL, je le lis, puis je fais une note...
Le voici chez moi, merci Thémi & Nadjalou.
Je n'arrive pas à le commencer, il ne me fait pas envie. Désolée /o\
je le donnerai à Elisala pendant le MBC en deux semaines, si ça ne pose pas de problèmes de bouleverser l'ordre établi.
je le donnerai à Elisala pendant le MBC en deux semaines, si ça ne pose pas de problèmes de bouleverser l'ordre établi.