Reçu en 2020 de la part de N.
Enregistré à Paris, France.

Quatrième de couverture :

Chassés de la plantation après sa vente, des colons entament un exode à travers le sertao aride vers le mythique São Paulo, parcourant les chemins de la faim - une singulière épopée.

C’est un pladoyer fort pour la solidarité, et un parti pris pour le communisme. Cela s’inscrit parfaitement dans la biographie de Jorge Amado qui, d’après la note d’introduction, était à cette époque-là député communiste.
Le récit est poignant, mais comporte quelques longueurs, quelques fautes et oublies de correction, et quelques sauts de perspectives ou dans le temps. La situation sur les plantations est bien décrite, ainsi que celle des paysans. La violence sévissante au Brésil à l’époque du récit y est expliquée, et je suis un peu mal à l’aise d’y sentir une certaine justification aussi.
J’avais lu auparavant « Cacao » du même auteur que j’ai trouvé décousu. C’est moins le cas ici, mais le livre est très dense en personnages, en lieux, et fait parfois des alambiqués temporels.
Je l’ai trouvé intéressant, permettant d’ouvrir les yeux sur un pan de l’histoire au Brésil (et une potentielle réalité ailleurs de nos jours) sans que je puisse pour autant dire que j’ai apprécié la lecture.

Sur un banc de la place