Un condensé de beaucoup des horreurs que peuvent subir les femmes.
Horreurs perpétrées par des hommes, mais causées aussi par des femmes, toutes justifiées par des textes sacrés qui enferment les gens dans des systèmes de pensée délétères.
Tout ça sur fond de conflit armé dans le Kurdistan irakien des années 1986 à 1991, dont le massacre de Halabja.

Un livre très sombre, dont certaines descriptions sont parfois difficiles à supporter.

C’est a priori le premier tome d’une trilogie, dont pour l’instant seul le deuxième tome (La danseuse de l’ombre) a été publié depuis (mais pas encore en français).

Libéré avec quelques autres lors d’une rencontre bookcrossing.

Autrice du Kurdistan irakien. Récupéré à la réunion mensuelle de Strasbourg.

Larme en kurde se dit Frmesk. Une petite fille naît et reçoit ce prénom. En 1986 à Sulaimanya (Soleimanieh) dans la région kurde irakienne, l'écrivaine appelle la ville Zamua en kurde.
Une sourde violence étreint la famille de Frmesk.

Le sort y compris posthume d'une femme tuée (crime d'honneur) est encore pire que ce qu'on peut voir dans la tragédie antique (laquelle n'est pourtant pas exempte d'événements sanglants). Rien que le concept "crime d'honneur" donne juste froid dans le dos. Je sais, ce n'est pas la bonne expression.

Terminé. Que de drames et d'oppression. Avec un retour sur le gazage de Halabja en 1988 (je me rappelle avoir vu des images à la Protection civile à Richelien-Versoix lors d'un temps de service là-bas, avant mes 40 ans.)

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Pour la réunion du mois, c'est le tour des Palmiers (qui alternent avec le Sémaphore).

Ce livre m'interpelle. M'occuper du corps des femmes est ce que j'ai fait pendant 20 ans au service d'obstétrique.
Là il est question d'une toute autre fonction.

Quel cri ! Comment dire les émotions qui se bousculent en moi après cette lecture ?

Ce récit à couleur autobiographique est bouleversant, sa dernière phrase glaçante.
Cependant il faut se garder de généraliser et ne pas non plus tomber dans l'islamophobie.

Il s'agit du premier tome d'une trilogie

Ce livre a fait une étape chez moi. Je vous le confie, son voyage continue entre vos mains.

Bienvenue dans le monde du bookcrossing et bonne lecture !

Récupéré lors de la rencontre lausannoise.