La passante du Sans-Souci
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Une visite à Paris serait incomplète sans une saute chez les bouquinistes. À mon avis, le jeu en vaut toujours la chandelle. Cette fois, au quai de Conti in -Paris 6e, Ile-de-France, France, j’ai trouvé par hasard ce livre de poche, imprimé le 29 mai 1989 chez Impression Bussière à Saint-Amand (Cher).
À mon avis, l’aigle héraldique sur la couverture n’est pas la version correcte, parce qu’il était le « Reichsadler » de la république de Weimar (et aussi de la République fédérale d’Allemagne d’aujourd’hui). Le « Reichsadler » du « Troisième Reich » (tête regardant sa droite) ressemblait au « Parteiadler » du parti nazi (tête regardant sa gauche), cf. Wikipédia.
Quatrième de couverture
Montmartre au petit jour. Chaque matin, l'auteur, attablé au Sans-Souci, voit passer une femme dans la rue. Elsa Wiener, il l'apprendra bientôt, a fui l'Allemagne. Son mari Michel y est resté, enfermé dans un camp. Elle chante dans les boîtes de nuit. Elle vit seule avec un enfant juif, Max, que les nazis ont rendu infirme.
On suit avec fascination la lente chute d'Elsa, sa déchéance, au nom d'un amour qui n'existe peut-être pas.
Avec le portrait de cette passante des aubes transies de Pigalle, Kessel semble dire adieu au Paris des années folles. Ce livre, publié en 1936, parlait pour la première fois sans doute des camps de concentrations hitlériens.
Mes autres activitées BC pendant ce séjour
À mon avis, l’aigle héraldique sur la couverture n’est pas la version correcte, parce qu’il était le « Reichsadler » de la république de Weimar (et aussi de la République fédérale d’Allemagne d’aujourd’hui). Le « Reichsadler » du « Troisième Reich » (tête regardant sa droite) ressemblait au « Parteiadler » du parti nazi (tête regardant sa gauche), cf. Wikipédia.
Quatrième de couverture
Montmartre au petit jour. Chaque matin, l'auteur, attablé au Sans-Souci, voit passer une femme dans la rue. Elsa Wiener, il l'apprendra bientôt, a fui l'Allemagne. Son mari Michel y est resté, enfermé dans un camp. Elle chante dans les boîtes de nuit. Elle vit seule avec un enfant juif, Max, que les nazis ont rendu infirme.
On suit avec fascination la lente chute d'Elsa, sa déchéance, au nom d'un amour qui n'existe peut-être pas.
Avec le portrait de cette passante des aubes transies de Pigalle, Kessel semble dire adieu au Paris des années folles. Ce livre, publié en 1936, parlait pour la première fois sans doute des camps de concentrations hitlériens.
Mes autres activitées BC pendant ce séjour
C’était mon premier livre par Joseph KESSEL, mais ce ne sera sûrement pas le dernier. J’aimais son plume. Un style saisissant, superbe et puissant. L’action se déroule à Montmarte au milieu des années 1930, bien avant la Seconde Guerre mondiale, mais les effets néfastes de la barbarie nazie sont déjà partout.
Une histoire tragique, bouleversante, passionnante et triste, mais avec des moments d’amour, de poésie et d’héroïsme.
Citations marquantes
• Les accidents ne portent pas en eux-mêmes leur véritable poids. Tout dépend de l'heure à laquelle ils se manifestent. Et si certains, par une coïncidence cruelle, peuvent fausser et rompre une vie attaquée dans sa vigueur, dans la sève de son élan, d'autres, au contraire, lui impriment l'arrêt, lui donnent le repos nécessaire, au moment précis où elle se lassait filer sur une pente mortelle. (p. 18)
• Sans que je l'eusse voulu, mon regard glissa vers la gorge qu'un peignoir assez lâche découvrait légèrement. Les seins étaient pleins et admirablement formés.
Elsa Wiener surprit, j'en suis sûr, ce contrôle que je faisais de son corps et le reflet, sur mon visage, du désir qu'il suscita. Elle n'eut pas un geste de pudeur ni de provocation. Ses traits ne montrèrent ni déplaisir ni encouragement. Elle sourit avec beaucoup de simplicité. Ce sourire acheva de disperser, de dissiper les ombres hallucinatoires qui étaient issues de mon imagination déréglée et qui m'avaient suivi jusqu'au seuil de l'hôtel Monnier. (p. 36)
• Sur une figure de putain maigre, on peut trouver quelque poésie. Les grasses n'inspirent que des sentiments d'étable. Ce n'est pas juste, mais on n'y peut rien. (p. 108)
Une histoire tragique, bouleversante, passionnante et triste, mais avec des moments d’amour, de poésie et d’héroïsme.
Citations marquantes
• Les accidents ne portent pas en eux-mêmes leur véritable poids. Tout dépend de l'heure à laquelle ils se manifestent. Et si certains, par une coïncidence cruelle, peuvent fausser et rompre une vie attaquée dans sa vigueur, dans la sève de son élan, d'autres, au contraire, lui impriment l'arrêt, lui donnent le repos nécessaire, au moment précis où elle se lassait filer sur une pente mortelle. (p. 18)
• Sans que je l'eusse voulu, mon regard glissa vers la gorge qu'un peignoir assez lâche découvrait légèrement. Les seins étaient pleins et admirablement formés.
Elsa Wiener surprit, j'en suis sûr, ce contrôle que je faisais de son corps et le reflet, sur mon visage, du désir qu'il suscita. Elle n'eut pas un geste de pudeur ni de provocation. Ses traits ne montrèrent ni déplaisir ni encouragement. Elle sourit avec beaucoup de simplicité. Ce sourire acheva de disperser, de dissiper les ombres hallucinatoires qui étaient issues de mon imagination déréglée et qui m'avaient suivi jusqu'au seuil de l'hôtel Monnier. (p. 36)
• Sur une figure de putain maigre, on peut trouver quelque poésie. Les grasses n'inspirent que des sentiments d'étable. Ce n'est pas juste, mais on n'y peut rien. (p. 108)
Journal Entry 3 by litrajunkie at Deutsch-Französisches Institut in Erlangen, Bayern Germany on Saturday, December 10, 2022
Released 1 yr ago (12/10/2022 UTC) at Deutsch-Französisches Institut in Erlangen, Bayern Germany
WILD RELEASE NOTES:
Bon voyage ! Merci de bien vouloir indiquer, même de façon anonyme, si ce livre vous a plu et s'il a une chance de poursuivre son voyage ...
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