Danse avec Nathan Golshem
Registered by Passeur-X of Strasbourg, Alsace France on 9/3/2022
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Tous les ans, à la première lune de l’automne, Djennifer Goranitzé se rend au bord de la mer, sur une immense décharge d’ordures où le corps de son mari a été jeté par les militaires.
Elle se repose après les épreuves de son voyage qui a duré des semaines. Et ensuite, elle appelle son mari, Nathan Golshem. Elle l’appelle pendant des jours et des nuits, elle frappe la terre avec les pieds, avec des morceaux de ferraille, avec les mains, elle danse.
Elle construit pour eux deux une hutte avec des débris, pour qu’ils soient de nouveau ensemble, pour qu’une fois encore ils se retrouvent et partagent du temps amoureux, des souvenirs inventés et de la mémoire amoureuse.
Elle danse jusqu’au sang, jusqu’à ce que Nathan Golshem revienne du néant et s’allonge sous la hutte. Il n’y a personne sur la côte, seulement quelques chiens et des mouettes.
Très loin le chuchotement des vagues brise le silence. Djennifer Goranitzé et son mari ferment les yeux sous le ciel étoilé et, de nouveau, ils se parlent et ils plaisantent.
Avec une bonne humeur qu’aucune lamentation ne vient contrarier, ils évoquent leurs camarades d’infortune, les combats constamment perdus, les martyrs, les déroutes, les crimes dont ils ont été témoins, victimes ou coupables. Ils rient, ils s’aiment, ils ne savent plus très bien à quel niveau de vérité ou de mensonge se situent leurs anecdotes terribles.
Ils échangent tout. Il n’y a plus entre eux ni mémoire, ni absence de mémoire. Seule persiste la danse des corps, des paroles et des morts en face de la nuit. Seule cette obstination de l’amour : la danse de l’éternel retour.
(4e de couverture)
Elle se repose après les épreuves de son voyage qui a duré des semaines. Et ensuite, elle appelle son mari, Nathan Golshem. Elle l’appelle pendant des jours et des nuits, elle frappe la terre avec les pieds, avec des morceaux de ferraille, avec les mains, elle danse.
Elle construit pour eux deux une hutte avec des débris, pour qu’ils soient de nouveau ensemble, pour qu’une fois encore ils se retrouvent et partagent du temps amoureux, des souvenirs inventés et de la mémoire amoureuse.
Elle danse jusqu’au sang, jusqu’à ce que Nathan Golshem revienne du néant et s’allonge sous la hutte. Il n’y a personne sur la côte, seulement quelques chiens et des mouettes.
Très loin le chuchotement des vagues brise le silence. Djennifer Goranitzé et son mari ferment les yeux sous le ciel étoilé et, de nouveau, ils se parlent et ils plaisantent.
Avec une bonne humeur qu’aucune lamentation ne vient contrarier, ils évoquent leurs camarades d’infortune, les combats constamment perdus, les martyrs, les déroutes, les crimes dont ils ont été témoins, victimes ou coupables. Ils rient, ils s’aiment, ils ne savent plus très bien à quel niveau de vérité ou de mensonge se situent leurs anecdotes terribles.
Ils échangent tout. Il n’y a plus entre eux ni mémoire, ni absence de mémoire. Seule persiste la danse des corps, des paroles et des morts en face de la nuit. Seule cette obstination de l’amour : la danse de l’éternel retour.
(4e de couverture)
Razzié par une visiteuse.
Il m'a l'air bizarre, je l'emporte.
Un récit dans un univers quasiment post-apocalyptique, sans qu'il n'y ait eu d'apocalypse précise. Mais de multiples guerres, des combats incessants, une lutte clandestine des "sous-humains" contre les nantis. Le monde est glauque, en ruines, rempli de déchets. Un milieu hostile où ce qui compte avant tout c'est la lutte pour la survie. Une part de fantastique également, avec la danse éponyme, et une dose d'absurde. Et puis l'évocation de tous ces personnages, des résistants, des rebelles, des camarades membres de "l'Organisation", qui se battent sans espoir pour un avenir autre, qui revendiquent le simple droit d'exister et qui par le rappel de leur nom et prénom obtiennent ce droit, sont enfin reconnus en tant qu'êtres humains. Un roman d'anticipation sombre et tragique.
Journal Entry 5 by Indy2012 at Le Marché Bar in Strasbourg, Alsace France on Tuesday, November 1, 2022
Libéré pour la rencontre mensuelle des bookcrosseurs strasbourgeois.
Voilà ce qui est génial dans le bookcrossing : on découvre des livres devant lesquels on aurait pu passer sans s'arrêter, et c'est magique.
Et donc, bienvenue à toi, nouveau lecteur qui a découvert celui-ci !
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Des questions ? De nombreux bookcrosseurs prêts à te répondre sur le forum :
https://www.bookcrossing.com/forum/17
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Attrapé lors d’une réunion bookcrossing.
Un livre très sombre, duquel ne pointe aucun espoir.
Il s’y trouve parfois une pointe d’humour dans ce récit poétique, mais cet humour est, comme le reste, très sombre.
Je ne sais pas si ce genre de lecture était indiqué pour moi en ce moment...
Il s’y trouve parfois une pointe d’humour dans ce récit poétique, mais cet humour est, comme le reste, très sombre.
Je ne sais pas si ce genre de lecture était indiqué pour moi en ce moment...
Journal Entry 8 by fryderyk at Quelque part à Strasbourg in Strasbourg, Alsace France on Friday, January 6, 2023
Released 1 yr ago (1/6/2023 UTC) at Quelque part à Strasbourg in Strasbourg, Alsace France
WILD RELEASE NOTES:
Dans une boîte à livres située dans une salle des professeurs.