Mary poppins

Bonne lecture, Angie !

Livre attrapé au Marché Bar, hâte de le découvrir ;)
Merci :)

Rencontre mensuelle de Strasbourg : bonnes fêtes et bonne lecture !!!

Marrant comme titre...! J'ai emporté le livre dans mon panier hier soir, au Marché-bar..lors de notre rencontre entre nanas bookcrosseuses.

Guille, 9 ans, est un gamin débordant d’imagination, sensible, qui adore lire ; sa seule amie est Nazia, petite pakistanaise qui comme lui, est arrivée à la rentrée dans leur école.
Lorsque Sonia, la maîtresse, propose aux enfants de répondre à la question " quand je serai grand, je veux être...", Guille répond sans hésitation qu’il “veut être Mary Poppins"! Alors l’instit, d’autant plus surprise que l’enfant est convaincu que cette dernière existe, alerte Maria, la psychologue scolaire, qui va dès lors prendre l’enfant en charge.
D’autres éléments vont interpeler les deux femmes : Guille vit seul avec son père et à l’école ne parle pas de sa mère, et les dessins qu’il va faire lors des séances avec Maria sont pour le moins curieux.
Le livre est construit à partir du récit, en alternance, de Guille, de son père et des deux professionnelles. Les commentaires du gamin sont plutôt sympas…, crédibles dans la façon de s’exprimer...Mais mais….le reste, même si je suis restée scotchée au bouquin pour connaître le fin mot de l’histoire, m’a laissée un peu sceptique : la psy est nommée pour le trimestre ( juste pour montrer que l’enfant va à nouveau être séparé d’un adulte qu’il apprécie ?) et présentée au père de Guille comme étant la conseillère d’éducation ; or à l’élémentaire, il n’y a pas encore de conseillère d’orientation, et, surtout, il est impossible de faire suivre un enfant par une fausse psy la en racontant des salades au père, -on est à la limite de la faute professionnelle, là !-.
En plus du gros problème familial du gamin se rajoute celui de la petite copine !! Où l’auteur finalement fait se rencontrer dans son bouquin deux types d’histoires de gamins très difficiles, celui d’enfants face à la perte d’un parent et celui de fillettes victimes de la charia au Pakistan…( je n’en dis pas plus pour pas trop dévoiler le roman..). Que les situations existent et peuvent se rencontrer dans une même classe, soit, mais qu’elles se croisent ainsi, à ce point-là, ça me laisse un peu perplexe.
Alors au final, je reste très mitigée ; le gamin et le père m’ont touchée, dans leur chagrin, les non-dits, les façons qu’ils ont de se protéger l’un l’autre,…mais le reste m’a semblé trop cliché, trop attendu, trop dans la facilité qui fait pleurer et donc vendre.

...J'emporte ce livre ce soir au Marché Bar, à la rencontre mensuelle des BCeur(se)s de Strasbourg.

Histoire originale vue par 3-4 personnages.
Beaucoup de sensibilité, d'émotion pour une fin d'histoire salvatrice.
A lire absolument.

dévoré en quelques heures!

Livre agréable à lire mais dont on ne se souviendra sans doute pas. Si l’empathie fonctionne, le style est très « oral », est-ce que c’est un choix de l’auteur pour qu’on reste au plus près des pensées des personnages ? Et on imagine le noeud de l’intrigue bien trop tôt !