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Monstre, créature fantastique, la salamandre des blasons était supposée survivre aux flammes. Mais la très réelle salamandre est un batracien qui vit dans les étangs et non dans le feu.
En juillet 1980 à Derborence j'ai vu des tritons alpestres au ventre orange. J'ai passé 1 semaine là-haut avec Pro Natura. Je me revois un triton sur la paume de ma main, au bord d'un étang, je n'invente rien. Les autres participant.e.s ? Nelly, Loraine, Guillaume, les 2 premières VD, le 3e FR, sinon je sais que je ne tombai pas amoureux, que je ne fis pas de cauchemars, que G. et moi passâmes un moment de pause dans les éboulements du XVIIIe siècle, tous deux sur un bloc de rocher à lire un magazine sur les avions de chasse. Je ne me rappelle plus ce que nous nous sommes raconté. Là ma mémoire n'est pas phénoménale et c'était il y a 41 ans. Jamais revu ces jeunes mais nous avons fait circuler un cahier-journal de bord par la poste fin 1981 début 1982. J'ai envoyé qch à Nelly à l'époque à Lausanne. Eléonore étant le prénom réel de Nelly mais je ne me rappelle plus son nom, alors Nelly X. Les 2 animateurs Françoise et Bernard périrent tous deux en haute montagne, à plusieurs années d'intervalle, F. la première sous des séracs au Grand-Combin dans la décennie 1980, l'autre sous une avalanche vers 1990 ? J'avais 14 ans. D'autres participants (garçons) en avaient seize, ils me semblaient appartenir à une autre planète à cause de leur différence d'âge. (Juillet 1980) Je ne sais plus dans quel contexte j'ai parlé de l'Albanie dans une conversation; j'ai dû leur paraître complètement décalé, moi le citadin du bout du monde (Genève) sachant tout juste différencier un sapin d'un bouleau. Je n'ai pas de photo du camp écolo de Derborence. Seulement mes souvenirs. Je sais qu'à l'automne 1980, les deux moniteurs (?) nous démarchèrent pour composer un journal de bord, je pense que c'était leur idée, j'ai envoyé un texte (ma version du camp, mon témoignage) à Nelly, je pense que nous avons constitué le dossier par relais postal en Romandie, chacun.e à son tour sur la liste des destinataires ? A l'époque je suis allé fourrer de la petite monnaie dans le distributeur de timbres devant la poste de Grange-Canal et j'ai mis l'envoi dans la bouche de la vérité de l'agence postale. Ensuite, les récits rassemblés ont dû (?) arriver chez Françoise ou Bernard qui les ont dactylographiés (à la machine à écrire à ruban, tak-tak-tak) et fait imprimer-relier à Sion avant de nous envoyer les fascicules... Là c'est une hypothèse sur le déroulement de l'opération Journal de bord. Une participante, l'Alémanique Franziska, a écrit en allemand; elle fut la seule non-Welsche et nous lui avons peu parlé, les garçons (elle n'a eu que des interlocutrices je crois). Je ne connais pas le nom de famille de Franziska ni n'ai su d'où elle était venue en Suisse alémanique, aucun repère. Possible que Guillaume soit devenu enseignant par la suite.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Le crache-feu de l'Eni, ex-Agip, est-il une salamandre ? Je ne crois pas. On dirait une sorte de dragon crachant du feu comme les torchères des raffineries de pétrole. A propos, l'Agip, Agence italienne des pétroles, est devenu Eni je ne sais plus quand. Mais je me rappelle - années 1970 et 1980 - qu'en allant en vacances en Italie avec Aya et mes parents nous avons eu dormi en route (étape-hôtel) dans tel ou tel Motel Agip. Je crois que les motels Agip n'existent plus, pas même de page Wiki, comme s'ils avaient été cramés par le monstre crache-flammes. Mais ils existèrent. J'y ai dormi. Si vous avez des témoignages, éclairez-nous ci-dessous.
Sarzana abrita un motel Agip. Selon feu ma mère nous y dormîmes en route vers Principina a Mare en 1970 et en 1972.