Un livre, une découverte. La lecture, la liberté.
Le bookcrossing vous fera (re)découvrir le monde…

IL peut entrer dans le défi Ecrivains du Monde 2020, qui sait ?

Ecrivains du Monde 2020. Peter May est Ecossais et il est né à Glasgow, 4° 15' 32'' ouest.

Ce livre vient d'une armoire à livres, je ne me rappelle plus laquelle. Il est donc usagé. En bon état toutefois.

Na h-Eileanan Siar = Iles extérieures, Hébrides Extérieures, plusieurs îles dont Lewis fait partie. Lewis = Leòdhas, en gaélique d'Ecosse.

Un corps est extrait d'une tourbière de l'île de Lewis, en Ecosse. A l'institut médico-légal, il est question des "hommes des tourbières" tués et offerts en sacrifice vers 400 avant l'ère commune. Mais le médecin légiste découvre que la dépouille est nettement plus récente...

Cela n'existe pas en français, mais ici, j'ajoute un lien vers les lieux des romans de Peter May, sur l'île de Lewis:
Peter May & Lewis Trilogy.

Lieux du roman: les Hébrides Extérieures et Edimbourg.

Quel suspense et quel passé hantent certains personnages !
Ce roman policier nous confronte à des histoires d'orphelins, à la société des années 1950 là-haut en Ecosse, entre autres. Les intermittences de la mémoire d'un homme atteint de démence progressive ajoutent au suspense autour de l'émergence d'une terrifiante vérité que certains ont voulu enfouir, dissimuler à jamais. Mais peut-on enterrer le passé ? - Qu'est-ce qui est plus effrayant que le passé ? Quelqu'un qui peut s'en souvenir.

Il ne t'est jamais donné de rêve sans le pouvoir de le réaliser. (Richard Bach)

Eh bien, vous avez découvert quelque chose...
Un livre abandonné exprès !
N'ayez pas d'hésitation: donnez votre avis, ou racontez votre découverte, cela nous plaît de savoir ce que deviennent les livres "libérés" ainsi.

En route vers C-Maupin.

Bien reçu, merci, Souram !

Bien que j'aie lu "l'île aux chasseurs d'oiseaux" je ne m'en souvenais plus assez pour n'être pas déconcertée par les relations entre les différents personnages. La vie personnelle des enquêteurs devient tout à coup primordiale.
La description d'un malade d'Alzheimer pour une fois est bien faite, mais il est étrange pendant la moitié du livre de ne voir aucune enquête et de se dire que le vieil homme pourrait tout expliquer.
Le tournant du livre (p178 sur 380) nous conduit, enfin !, vers une vraie enquête policière et cette deuxième moitié est palpitante.

Les suivants :
Neige78
Vaga-bonde

Gérard l'a lu

Enfin sur le départ !

Bien reçu. Merci beaucoup, C-Maupin : )

J'ai adoré ce livre iodé et plein d'écume qui nous en apprend long, mine de rien, sur la géographie, l'économie et l'histoire récentes des Hébrides.
C'est un livre d'atmosphère, d'ambiances marines et iodées. On est pris dans les remous d'une mer déchainée qui donne des coups de boutoir contre de solides falaires noires de gneiss, de schiste ou de granit. Bref on s'y croit bien dans ces îles.
Et j'ai beaucoup aimé les personnages, l'histoire et les informations sur les orphelins catholiques. Merci beaucoup, Souram, pour ce partage plein d'écume et de fureur :)

Le livre part demain chez Vagabonde.
Bonne lecture, Vagabonde:)

Le livre est arrivé chez moi ce matin, je me réjouis à l'avance de sa lecture, ayant visité, il y a bien longtemps, les îles de Harris et Lewis! De plus, quelle émotion de trouver là un commentaire de C-Maupin!
Merci neige pour l'envoi et les sachets de thé!

Heureuse de lire ce second volume de la trilogie de Lewis. La beauté et la rudesse de ces îles, ainsi que la vie ardue de ses habitants, ressortent bien des descriptions. La traduction est bonne. Et même si j'avais oublié en partie les détails du premier volume, on retrouve vite le fil pour se replonger dans les vies privées des personnages. Il ne reste plus alors qu'à se laisser porter par le retour du héros sur ses terres natales, et par l'émotion des drames secrets découverts peu à peu au fil de l'enquête.
Le roman retourne en Suisse d'où il est parti. Bonne lecture Menelwe!

Il est bien arrivé, merci beaucoup vaga-bonde! C’est le 3ème Ring arrivé en 2 jours, il va devoir patienter un petit peu!

J’ai adoré « L’île des chasseurs d’oiseaux » et je craignais que ce deuxième tome soit un cran en-dessous ou que l’histoire sente le réchauffé, puisque Fin revient sur son île natale de Lewis après son divorce et sa démission de la police.
En fait, l’auteur arrive à nous emmener dans une autre époque et dans d’autres lieux que dans le premier tome, et j’ai ADORÉ cette histoire. Décidément le personnage de Fin me touche beaucoup, et j’ai trouvé la manière d’aborder la maladie d’Alzheimer pleine de sensibilité. Et je reste fascinée par ces îles des Hébrides que je rêve de visiter un jour.

Continue son voyage chez VIV! Bonne lecture!

Bien arrivé avec marque page chouette carte et photo souvenir
Merci!
(Bien noté pour Croquignole)

Eh bien ! Quel beau livre voyageur !!!
J'ai hâte de découvrir cette trilogie.
Merci Viv pour ton gentil petit mot et le livre arrivés la veille de Noël.
Belles fêtes !

Mon avis - 28 août 2022
Fin Macleod, L'homme de Lewis, m'a captivée dès sa première apparition dans la trilogie écossaise de Peter May. C'est grâce à lui que j'ai choisi la destination de mes vacances estivales cette année. C'est dans les Hébrides extérieures que j'ai découvert de mes propres yeux les émotions ressenties dans le roman L'île des chasseurs d'oiseaux.

L'homme de Lewis - deuxième tome de cette trilogie - c'est le livre que j'ai décidé d'emporter avec moi cet été pour vivre l'aventure de Lewis en cinq dimensions. En effet, quoi de mieux que d'écouter Peter May nous expliquer les tourbières, les plages de sable fin de Harris, les roches découpées, le brouillard tenace, la force des marées, l'esprit sauvage des côtes écossaises, la solitude des fermes, le ferry pour Ullapool, l'amabilité des insulaires, la poésie de la langue gaélique... tout en les découvrant en même temps de mes propres yeux.

J'avais aimé les Hébrides par procuration à travers les yeux de Peter May, il y quelques temps, je les ai aimées passionnément cet été, avec mon coeur, mes yeux, mes oreilles, mes émotions, mes frissons, ma bouche, mon être tout entier. Quelles merveilles !

Ce qui m'avait séduit chez Peter May, c'est sa capacité à décrire ce qui l'entoure de manière poétique avec un réalisme précis et détaillé en même temps. Son attachement à la terre, aux traditions, à son peuple, à son pays m'ont profondément émue.

La trame de l'histoire de L'homme de Lewis est intelligente et bien construite avec un joli suspense et une surprise au bout. Mais ce qui m'a bien plus touchée encore, c'est le décor de l'enquête, la complexité des personnages, la rencontre du passé et du présent, les ambiances de bout du monde...

Peter May veut nous divertir, certes, mais il veut nous transmettre des événements, des habitudes, des traditions afin qu'ils ne tombent pas dans l'oubli. J'ai appris avec effarement l'existence des homers, ces orphelins catholiques qu'on envoyait dans des fermes sur les îles et qui n'étaient parfois rien d'autre que des esclaves.
Chaque coin de terre a ses beautés, ses mystères, ses parts d'ombres et ses hontes.

L'homme de Lewis parle à mon âme. Et c'est avec cette même émotion que je m'empresse de plonger dans les bras du braconnier du lac perdu, dernier tome de cette trilogie écossaise du bout du monde.

S'en va rejoindre mon amie Maria qui le libèrera dès la fin de sa lecture.

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