Acheté et lu il y a une vingtaine d'années, alors que je traversais une période "littérature latino-américaine": ce roman est en effet considéré comme l'un des grands romans de la littérature cubaine. J'avoue ne plus trop m'en souvenir. La lecture n'avait pas été désagréable (sinon je m'en souviendrais), mais ce livre m'a moins marqué que ceux de Garcia Marquez, Vargas Llosa ou Jorge Amado (i.e. les trois auteurs que je retiens de cette période). Plusieurs critiques sur Babélio sont très élogieuses, cependant.

Quatrième de couverture
Fuyant New York et la civilisation, un musicien gagne la forêt vierge du Venezuela. Ainsi commence une série d'aventures fabuleuses d'où s'élèvent, comme d'une symphonie, les grands thèmes de New York, de la Forêt, de l'Eau, de la Révolution...

J'ai placé ce livre dans la "Bookbox virtuelle des écrivains du monde". L'auteur est cubain.
Détails pratiques: format poche (Folio Gallimard), 373 pages.
Réservé pour Indy qui l'a pioché dans la BBV.

Bonne lecture, Indy!

Un écrivain cubain pour mon tour du monde, j'ai hâte de le lire !
Merci Kundri !

La critique est dithyrambique et sans doute méritée : en effet, l'écriture est belle, recherchée, cultivée ; l'histoire en elle-même est lourde de sens, les images sont incroyablement vraies, les réflexions profondes. Cependant je dois avouer que j'ai eu du mal à me laisser entraîner, tant j'ai manqué de souffle. En effet, les chapitres sont tellement compacts qu'il n'y a pas une ligne blanche pour respirer, pas un dialogue pour alléger, pas un paragraphe pour faire une pause, et les quelques citations savantes réparties de ça de là ne suffisent pas à briser la monotonie des pages.
Il ne m'en reste pas moins de très belles images de la forêt amazonienne, et je suis ravie de les avoir découvertes.

Terminé in extremis pour être libéré à l'occasion de la rencontre mensuelle des bookcrosseurs strasbourgeois. Il y trouvera preneur ou patientera sur l'étagère adhoc le passage du prochain lecteur.
Voilà ce qui est génial dans le bookcrossing : on découvre des livres devant lesquels on aurait pu passer sans s'arrêter, et c'est magique.
Et donc, bienvenue à toi, nouveau lecteur qui a découvert celui-ci !
Merci de t'être connecté sur ce site. N'hésite pas à t'inscrire (sous un pseudo), c'est totalement gratuit et anonyme. Aucun spam non plus. Juste un grand plaisir : suivre le voyage des livres en liberté.
Des questions ? De nombreux bookcrosseurs prêts à te répondre sur le forum :
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De quoi reformer une PàL !

J’abandonne après 160 pages...
Très (trop) dense, je dirais même fouillis, et il y a beaucoup de références culturelles que j’ignore, ce qui fait que tout ça ne me parle pas vraiment.
Je préfère donc ne pas me forcer à poursuivre.

Je m’abstiens de le noter.

Libéré avec deux autres lors d’une soirée bookcrossing.

J'ai récupéré ce livre à la réu des bookcrosseurs-euses au Marché bar à Strasbourg....

Je mets 7 comme note à ce livre parce que j'en ai vraiment aimé l'écriture, mais à part ça, j'ai eu du mal, surtout au début: trop de références à tant de trucs que je n'avais même plus envie d'aller chercher de quoi l'auteur pouvait bien causer. Je me suis accrochée, puis finalement j'en suis arrivée à le lire jusqu'à la fin, me demandant comment le héros allait s'en sortir avec ses grandes questions existentielles et son mépris des femmes ! C'est que je l'ai trouvé particulièrement antipathique, ....pénible au début du récit car tout le temps indécis, jamais content, juste le mec qu'on a envie de secouer!. Musicologue,il part en mission avec sa maîtresse rechercher des instruments primitifs dans la forêt amazonienne, et une fois là-bas, remet en cause la vie occidentale, semblant arriver à enfin se poser, dans une nouvelle ville fondée récemment dans la jungle, genre esprit " retour aux sources".
Du coup, il a l'air d'avoir trouvé son petit bonheur. Sa femme est loin, sa relation avec sa maîtresse oubliée, - dès qu'il trouve une nouvelle femme, les précédentes sont bien étrillées-, et il a rencontré une jeune indigène, avec laquelle il a une relation amoureuse bien différente de ce qu'il a connu, profonde et pure d'après lui. Mais il est obligé de retourner, provisoirement pense-t-il, à la civilisation, et promet avant son départ à sa compagne de l'épouser, plus pour " lui faire plaisir ", - ben oui, les femmes n'attendent que cela..(!!)- que par envie. Mais elle refuse le mariage. Du coup, il se retrouve quand même un peu secoué. Ce qui m'a bien plu, car finalement, tout tourne autour de lui, de ses envies, de ses élans, de ses états d'âme, et le voilà qui tombe enfin sur un os, à fortiori une femme qu'il pensait pouvoir contenter avec ses promesses...( j'avoue que j'ai bien ri...). A son retour dans la jungle, espérant retrouver telle quelle la vie qu'il avait dû quitter, il découvre, pas de chance, que la belle s'est mariée avec un autre! ( et là encore....j'ai bien ri...)!
Il faut bien sûr remettre ce récit dans son époque, il semble dater des années 40-50. Mais bon, ce personnage tellement agaçant et les innombrables références trop bobo-tête m'ont vraiment gâché la lecture de ce livre!

Dépôt du livre au port de Goury....à la Hague.
Bon vent!