4ème de couverture:

« - Oh ! Vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! Vous êtes répugnant comme un rat…
- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu’il y a dedans… Je ne la déplore pas moi… Je ne me résigne pas moi… Je ne pleurniche pas dessus moi… Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu’elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c’est eux qui ont tort, Lola, et c’est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir. »

Envoyé à Indy2012, qui l'a gagné au jeu du pendu! Bravo et bonne lecture

Le jeu du pendu est addictif, 'est bien connu. Comme le dit le sage, quand tu commences, tu ne sais plus quand t'arrêter. Et voilà donc qu'arrive chez moi, dans une enveloppe avec plein de beaux timbres, ce voyage que tout le monde a déjà lu sauf moi. Ce sera bientôt chose faite. Merci Pascale !

Outch. Un livre puissant, qui prend aux tripes. L'absurdité de la guerre vécue de l'intérieur.
Sauf que... je renonce, avant la centième page. Trop dur, trop dense, trop brut, trop d'images, trop de peurs, trop de souffrances.
Mais je comprends mieux pourquoi il s'agit là d'un grand classique, qui mérite d'être lu par plus courageux que moi. Âmes sensibles et frugales soyez prévenues.

Qui donc sera tout ébaubi en découvrant ce livre ? Un bookcrosseur habitué des rencontres strasbourgeoises ? Un inconnu de passage ? Qui sait...