4éme de couverture:

"Les flics doivent me chercher partout. Ils ne pourront pas imaginer que moi, l'étranger, le gaijin, je me suis dissimulé dans la gare de Shinjuku de Tokyo.
Il y a là des centaines de cartons alignés le long des souterrains, des cartons habités par des humains qui rangent leurs chaussures à l'entrée. Le mien,c'est un carton Sony. Ça fait deux nuits que j'y dors, fuyant ce qui a fait de moi un architecte et...un assassin"

C'est en virtuose du polar que Viviane Moore nous entraîne une nouvelle fois au Japon, dans l'univers trouble d'un architecte que phobie et passion amoureuse mèneront à l'irréparable...

Youppie ! Tokyo Intramuros vient d'arriver chez moi sous un soleil magnifique ! Merci Krissa33 ! Je me réjouis de le lire très bientôt ! Et merci aussi pour la très belle carte de Bordeaux qui me donne envie de découvrir ta ville ! :-)

23.10.14 : Un polar passionnant dans cette ambiance japonaise que j'aime tant. De la douceur, de la lenteur, de la folie, de la poésie, de l'incompréhensible... Tout ce que j'apprécie dans un livre. Le suspense reste entier jusqu'à la dernière page. De plus, je me revois, durant l'été 2009, arpentant les allées de la gare de Shinjuku et admirant la vue depuis le sommet des tours de l'Hôtel de Ville. Une merveille ! J'espère pouvoir y retourner un jour !
Merci Krissa pour cette superbe découverte ! Je pense que je vais lire d'autres ouvrages de Vivane Moore.

p. 71 : "Je somnolais quand un léger déclic me ramena à la réalité : la porte de ma chambre s'entrouvrait lentement et une silhouette se glissait à l'intérieur. Je sus aussitôt que c'était elle.
Je me redressai et restai sans bouger, assis dans mon lit sans la quitter des yeux. Elle ne me regardait même pas. La lumière lunaire jouait sur son visage, le rendant encore plus laiteux et irréel.
Elle fit glisser sa robe et, nue, s'agenouilla en face de moi, au bord du futon. Elle avait tout d'un songe ainsi, lisse et pâle, silhouette à peine décalquée sur le papier des shoji. Elle dénoua sa longue chevelure noire puis, la lune soulignant à peine la courbe de ses seins, les traits de son visage cachés par la pénombre, elle se mit à chanter.
Je n'avais jamais entendu de voix comme celle-là.
Je n'ai jamais su les mots de son chant, elle ne me l'a jamais dit et je ne lui ai pas demandé. C'était un concentré de souffrance et de solitude extrême, un désespoir qui me prit aussitôt à la gorge. Sa voix flottait dans la chambre, monocorde et étrangère à tout ce que je connaissais. Inhumaine. Semblant provenir d'un dieu en colère bien plus que d'une gorge de femme."

Pour Ydam, remis en mains propres au meet-up tant attendu de Berne. Bonne lecture !

Reçu au meet-up de Berne. Je le place en haut d'une pile...

Une fois commencé, pas moyen de s'arrêter et de quitter les personnages de ce polar.
Comment en sont-ils arrivés là.... à vous de le découvrir au fil des pages.
Je le réserve pour le meet-up de Nîmes.

Poursuit sa route et sera libéré lors du meet-up.

J'ai un peu " sauté dessus" en début de MBC, je crois que c'est toléré... Comme quelqu'un d'affamé se ruerait sur de la nourriture, de la ratatouille par exemple, quitte à se grattouiller ensuite. On verra bien.
En tout cas, je me réjouis de le lire!
Merci Ydam.

Ce livre est un très bel objet. J'aime beaucoup!
Mais quelle histoire! Elle m'a laissé une impression glaçante!
Tout est surprenant dans ce polar japonais. L'histoire est bien ficelée mais on y apprend aussi beaucoup de choses, notamment que certains décident de disparaître purement et simplement. Leur vie se réduit alors à l'essentiel, et ils ne conservent rien. Rien qu'un nécessaire de toilette auquel rien ne manque, même pas la pince à épiler. Pour le reste, ils se débrouillent, trouvant sur place ( dans la gare Shinjuku ) les nourritures terrestres ou spirituelles. Ils trouvent des mangas abandonnés par leurs précédents lecteurs, les salarymen et les lisent avant de s'endormir dans leurs cartons... Comme nous.

Je me suis décidée à le libérer par cette chaleur caniculaire, chaleur bien asiatique peut-être... dernier jour de juin qui me permet de participer aux libérations à thème ( l'Asie). Il fait si chaud que certaines s'éventent d'un geste gracieux avec leur éventail. Pour ma part, je n'ai que l'embarras du choix, parce que deux adorables bookcrosseuses madrilènes m'en ont offert un. Du coup, j'alterne.
Et si j'avais reçu des pinces à épiler? Il faudrait lancer la mode de la pince à épiler décorée, personnalisée, customisée.

Surprise pour une bookcrosseuse qui aime voyager ( comme moi).

Donne en main propre par mon amie bookcrosseuse Jemlire début juillet . Je l'ai lu dans la voiture lors de mon retour de Bretagne. J'ai beaucoup aimé ce petit polars qui a un format de poche génial. On dirait un bouquin pour enfant.
Je le libère cette semaine. Ce livre voyageur va partir chez une amie qui vit à Miami . J'ai parrainé sa fille il y a quelques temps